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Quand le vrai acquéreur… n’est pas celui avec qui vous échangez

  • Photo du rédacteur: Coralie Daven
    Coralie Daven
  • il y a 3 jours
  • 2 min de lecture

Quand le vrai acquéreur… n’est pas celui avec qui vous échangez.Dans les coulisses d’une vente immobilière, les apparences sont parfois trompeuses.  Vous pensez échanger avec un acquéreur ?Mais en réalité, ce n’est pas lui qui décide, ni lui qui signe.  C’est le parent. Celui qui accompagne, celui qui finance… mais aussi celui qui prend toute la place.

Dans les coulisses d’une vente immobilière, les apparences sont parfois trompeuses. Vous pensez échanger avec un acquéreur ?Mais en réalité, ce n’est pas lui qui décide, ni lui qui signe.

C’est le parent. Celui qui accompagne, celui qui finance… mais aussi celui qui prend toute la place.


Une situation de plus en plus fréquente


Il n’est pas rare de voir aujourd’hui des jeunes adultes accompagnés par leurs parents pour leur premier achat immobilier.


Et c’est tout à fait légitime :


Soutien technique : les parents ont déjà acheté, ils connaissent les étapes.

Soutien moral : cela rassure, dans une période pleine d’enjeux.

Soutien financier : souvent décisif pour obtenir un crédit ou compléter l’apport.

Soutien logistique : plus de disponibilité pour visiter, échanger avec les professionnels, etc.


Cette implication parentale peut être un véritable levier pour concrétiser un projet immobilier.

Mais…


Quand l’accompagnement devient envahissant


Il arrive que les rôles s’inversent :


C’est le parent qui prend tous les appels.

C’est lui qui décide de ce qu’il faut acheter (ou pas).

C’est lui qui impose ses critères, ses craintes, ses exigences.

C’est lui qui doute, qui retarde, qui interroge tout.


Et pendant ce temps-là…Le véritable acquéreur est aux abonnés absents.


Celui qui va contracter un prêt.

Celui qui va signer les actes.

Celui qui va vivre dans le bien, ou le gérer.


Pourquoi c’est problématique ?


Tout simplement parce que ce n’est pas le parent qui s’engage juridiquement.


Il ne signera pas l’offre.

Il ne contractera pas l’emprunt.

Il ne supportera pas la fiscalité.

Il ne sera pas titulaire du bien.

Et pourtant, c’est lui qui mène la danse.


Cela peut créer :


  • Des incompréhensions entre professionnels et famille.

  • Des malentendus sur les objectifs réels du projet.

  • Des retards dans la prise de décision.

  • Une perte de confiance dans le processus.


Comment mieux gérer ces situations ?


Côté professionnels :

Écouter avec bienveillance, mais toujours recentrer les échanges vers l’acquéreur réel.

Clarifier les rôles dès le départ : qui décide, qui finance, qui signe ?

Demander la présence (physique ou numérique) de l’acquéreur à chaque étape clé.


Côté familles :

Accompagner sans étouffer.

Être là en soutien, pas en substitution.

Rappeler que l’achat immobilier est aussi une étape d’autonomisation.


En résumé


Accompagner son enfant dans un achat immobilier, c’est beau.

Mais il faut garder sa juste place.

Professionnels, soyez vigilants.

Acquéreurs, soyez présents. Parents, soyez soutenants… mais pas dirigeants.

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