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Vices cachés ou simple déception ? Ce que vous devez savoir après un achat immobilier

  • Photo du rédacteur: Coralie Daven
    Coralie Daven
  • 18 sept.
  • 2 min de lecture

Vices cachés ou simple déception ? Ce que vous devez savoir après un achat immobilier

Il arrive que l’euphorie d’un achat immobilier laisse place à une forme de frustration. Le bien tant espéré ne correspond pas tout à fait aux attentes. Et certains acquéreurs, déçus, se mettent en quête de la moindre faille pour obtenir gain de cause.

Le mot magique qu’ils brandissent ? “Vice caché”.

Mais il faut remettre un peu d’ordre dans tout ça…


Qu’est-ce qu’un vice caché… et ce qui n’en est PAS


Le vice caché, au sens juridique, ce n’est pas “n’importe quel défaut”.


Pour être qualifié de vice caché, un défaut doit :


✔ être caché (non apparent au moment de la vente)

✔ être antérieur à la vente

✔ rendre le bien impropre à l’usage auquel il est destiné, ou en diminuer fortement l’usage


Exemples concrets de véritables vices cachés :


Une infestation de termites non visible et non révélée

Un vice structurel (fissures profondes dans un mur porteur)

Un défaut d’étanchéité majeur, invisible à l’œil nu lors des visites

Mais attention… beaucoup de griefs soulevés par les acquéreurs n’entrent pas dans cette catégorie.


Ce qui n’est pas un vice caché


Un carrelage fêlé

Un four qui ne fonctionne plus

Un papier peint abîmé

Un joint de douche fatigué

Une prise qui grésille…


Tous ces exemples relèvent au mieux de l’usure normale, au pire de défauts apparents.

Et c’est bien là le point :Un défaut apparent ne peut PAS être un vice caché.

C’est la définition même du “caché” qui l’exclut.


Et si la vente s’est faite entre particuliers ?


Encore plus simple : La majorité des actes de vente entre particuliers prévoient une clause d’exonération de la garantie des vices cachés.


C’est-à-dire que l’acquéreur accepte le bien en l’état, sauf en cas de dissimulation frauduleuse de la part du vendeur.


Autrement dit, sauf si le vendeur avait connaissance du vice et l’a volontairement caché, il n’est pas responsable des défauts postérieurs à la vente.


Pourquoi les contestations naissent malgré tout ?


Parce que l’achat immobilier est un acte chargé émotionnellement et financièrement.


Un acquéreur déçu peut chercher une forme de “rattrapage”, et espérer une réduction du prix ou une résolution de la vente. Mais juridiquement, sans fondement solide, ces tentatives échouent souvent.


Et elles génèrent au passage du stress, des tensions inutiles, Et parfois des procédures longues et coûteuses, qui ne mènent à rien.


En résumé


Acheter un bien immobilier, c’est aussi accepter qu’il ne soit pas parfait.


Si vous êtes acquéreur :

Ouvrez l’œil lors des visites

Posez des questions précises

Faites appel à un professionnel pour les diagnostics

Et surtout : ne confondez pas déception et vice caché.

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